25 faits fascinants sur la vision moderne

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La vision est le sens que tout le monde croit bien connaître… jusqu’au moment où quelque chose se dérègle. Elle joue un rôle central dans la réussite scolaire, la sécurité au volant, la productivité au travail et le bien-être quotidien. Pourtant, la plupart des gens ignorent l’ampleur réelle des enjeux liés à la santé visuelle.


Voici 25 faits fascinants pour bien terminer 2025.

La vision dans le monde : un enjeu de santé publique

1. Une part massive de l’humanité voit mal //ajouter 5pt espace paragraphes

La baisse de vision de près ou de loin touche déjà plusieurs milliards de personnes dans le monde. Une proportion importante de ces cas serait évitable ou améliorable grâce à des solutions simples comme des lunettes adaptées ou une chirurgie de la cataracte.

2. Une déficience sur deux aurait pu être évitée

Une grande partie des déficiences visuelles est classée comme « évitable » : absence de correction, accès limité aux soins, diagnostic inexistant. Autrement dit, des millions de personnes vivent dans le flou pour des raisons principalement organisationnelles, économiques ou éducatives.

3. L’aveugle total est minoritaire

Quand on parle de cécité, beaucoup imaginent une obscurité complète. En réalité, la majorité des personnes classées comme déficientes visuelles conservent une vision partielle, insuffisante pour lire, se déplacer en sécurité ou exercer une activité normalement.

4. La vision coûte (très) cher aux sociétés

Les pertes de productivité liées aux troubles visuels représentent des centaines de milliards de dollars chaque année dans le monde. Derriere un simple oubli de lunettes peuvent se cacher erreurs, fatigue, arrêts maladie et limitations d’activité.

Myopie : la vague montante

5. La myopie explose chez les jeunes

Dans de nombreux pays, la proportion d’enfants et d’adolescents myopes augmente année après année. Dans certaines régions, on parle déjà d’une « épidémie de myopie », avec plus d’un tiers des adolescents concernés.

6. Une moitié de la planète pourrait être myope demain

Les projections internationales estiment qu’une personne sur deux pourrait être myope d’ici le milieu du siècle si les comportements ne changent pas. Cela représente des milliards d’individus, avec des conséquences possibles à long terme pour la rétine.

7. La myopie forte n’est pas qu’une « grosse lunette »

On confond souvent myopie forte et simple inconfort esthétique. En réalité, une myopie très élevée augmente le risque de déchirure rétinienne, de décollement de rétine, de glaucome ou de maculopathies myopiques. C’est un facteur médical à part entière.

8. La myopie n’est plus seulement une histoire de gènes

L’hérédité joue un rôle, mais le mode de vie est de plus en plus déterminant : travail de près intensif, usage prolongé des écrans, manque de lumière naturelle. On parle aujourd’hui de « myopie de mode de vie ».

Vision non corrigée : un handicap invisible

9. Des millions de gens ont juste… besoin de lunettes

Une part considérable des déficiences visuelles modérées à sévères est due à l’absence de correction optique ou à une correction inadaptée. Une paire de lunettes bien ajustée pourrait suffire à transformer leur quotidien.

10. Et parfois, même les lunettes ne sont pas portées

Dans certains cas, les lunettes sont disponibles mais peu utilisées : inconfort, coût de remplacement, choix esthétiques ou manque de conscience du bénéfice. Ce décalage entre besoin, prescription et usage reste un angle mort majeur.

11. Les pays riches ne sont pas épargnés

Même dans les pays dotés de bons systèmes de santé, de nombreux adultes déclarent « avoir du mal à voir », y compris avec lunettes. Fatigue visuelle, verres mal adaptés, absence de suivi : le problème est mondial.

12. Le handicap visuel se glisse dans le quotidien

Difficulté à lire des panneaux, à reconnaître un visage de loin ou à suivre une présentation : la déficience visuelle entraîne souvent des stratégies de compensation ou d’évitement plutôt qu’une plainte explicite.

Enfants, écrans et extérieur

13. La lumière naturelle protège (un peu) les yeux des enfants

De grandes études montrent que plus un enfant passe de temps à l’extérieur, plus le risque de myopie diminue. La lumière du jour joue un rôle clé dans la croissance de l’œil.

14. Les écrans accentuent le problème sans être l’unique coupable

Les écrans ne sont pas seuls en cause. C’est l’association entre regard fixe, distance rapprochée, durée prolongée et clignement réduit qui pèse le plus sur la vision.

15. Le confinement a servi de laboratoire

Pendant les confinements, plusieurs études ont observé une progression plus rapide de la myopie chez les enfants. Moins de temps dehors, plus d’activité de près : un contexte idéal pour accélérer le déclin visuel.

16. Ce que cela signifie pour les parents

Il ne s’agit pas d’interdire les écrans, mais de structurer leur usage : pauses régulières, distance suffisante, pas d’écran le soir, et surtout du temps dehors chaque jour dès le plus jeune âge.

Vieillissement, presbytie et maladies oculaires

17. Tout le monde ou presque sera presbyte

La presbytie (difficulté à voir de près avec l’âge) est une évolution naturelle du cristallin. Dès 40–45 ans, elle concerne presque tout le monde, indépendamment du niveau d’éducation ou du pays.

18. La presbytie non corrigée pèse lourd

Ne pas corriger sa vision de près, c’est lire moins, bricoler moins, se fatiguer davantage et faire plus d’erreurs dans les tâches de précision. L’impact économique est majeur dans les zones où l’accès aux lunettes est limité.

19. La cataracte reste la première cause de cécité évitable

Il s’agit d’une opacification progressive du cristallin. Pourtant, une intervention relativement courte permet le plus souvent de restaurer une vision nette.

20. Les maladies chroniques attaquent la vision en silence

Diabète, tension artérielle, cholestérol : ces troubles affectent aussi les vaisseaux sanguins de la rétine. La rétinopathie diabétique est l’une des principales causes de baisse de vision chez l’adulte actif.

Impact cognitif et qualité de vie

21. Le cerveau consacre une immense part à la vision

Une large portion des circuits cérébraux est dédiée à la vision. Une baisse de vision impacte donc la façon dont le cerveau traite le monde.

22. Une vue floue fatigue le cerveau

Une vision mal corrigée impose un effort supplémentaire au cerveau. Cela peut entraîner fatigue, maux de tête, baisse de concentration, irritabilité… sans qu’on pense toujours à l’origine visuelle.

23. La vision influence la posture et l’équilibre

La correction visuelle, la disposition des écrans ou l’éclairage influencent la posture et l’équilibre. Les liens entre vision, proprioception et système vestibulaire sont plus profonds qu’on ne le pense.

24. Voir clair, c’est aussi un enjeu de sécurité

Dans la vie quotidienne, sur la route ou au travail, la vision est essentielle à la prévention des accidents. Un champ visuel réduit ou une baisse de contraste peuvent suffire à déclencher un incident.

25. Le dépistage régulier reste l’arme la plus simple

Derrière ces chiffres, un message simple : une grande partie des problèmes de vision peut être anticipée. Un contrôle visuel régulier, dès l’enfance puis tout au long de la vie, reste le geste le plus efficace pour protéger sa vue.

Même en Suisse, pays à la pointe des systèmes de santé, les troubles visuels restent largement sous-estimés : selon l’Office fédéral de la statistique, près d’une personne sur six rapporte des difficultés de vision malgré le port de lunettes. 

Ce constat rappelle que le dépistage visuel ne devrait jamais être considéré comme un automatisme, mais comme une vraie démarche de prévention.

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